Soins dentaires, implant dentaire : choisir une bonne assurance dentaire

De nos jours, environ la moitié des personnes de 35 à 44 ans a déjà perdu au moins une dent au cours de sa vie. la perte de dent n’est donc pas un phénomène rare. Il existe pour y remédier plusieurs solutions, parmi lesquelles la pose d’un implant dentaire.

L’implantologie dentaire correspond à la pose d’une racine artificielle à la place d’une dent manquante. Cette racine est de manière générale fabriquée à partir de titane, car il s’agit d’un matériau biocompatible, c’est à dire qu’il s’associe parfaitement avec le corps humain. Cette technique est née dans les années 1980 en Suède, avant de révolutionner la médecine dentaire au cours des trente dernières années.

Hormis le titane, d’autres matériaux tels que le polymère ou encore le zircone sont employés, mais leur utilisation reste cependant marginale. Quel que soit le matériau de fabrication de l’implant, celui-ci offre un confort et une sécurité de loin supérieure à ceux des prothèses amovibles ou bien des traditionnels « bridges ». Alors que ces derniers nécessitent de tailler l’émail des dents voisines, au risque de les abîmer, l’implant est vissé directement dans l’os alvéolaire. Les taux de rejet après 15 ans sont inférieurs à 5%, ce qui témoigne de la fiabilité de cette méthode.

A lire aussi : Les précautions à prendre pour vos séances d’épilation à lumière pulsée

Technique de pose d’un implant

Il existe aujourd’hui deux principaux techniques de pose d’un implant.

Certains chirurgiens privilégient la technique de soins dentaires de « mise en charge différée », alors que d’autres effectuent une « mise en charge immédiate ». La première correspond à placer l’implant dans la mâchoire, avant d’attendre quatre mois pour que l’osthéo-intégration s’effectue de manière efficace. Par la suite, la prothèse est visée à l’implant. La technique de mise en charge immédiate permet la pose de l’implant dans la mâchoire de son patient, pour y installer une dent provisoire en résine le jour même pour que le patient reparte de son rendez-vous avec une dent.
La pose d’un implant est pertinente quand une dent est totalement détachée de la mâchoire, en particulier si son rôle dans la mastication est capital. Ainsi, la perte d’une canine est une raison plus pertinente d’avoir recours à un implant que celle d’une molaire. Bien sûr, des raisons de nature esthétiques peuvent aussi être invoquées. Par exemple, la perte d’une incisive équivaut presque automatiquement à la pose d’un implant, tant sa visibilité est supérieure à celle des dents situées au fond de la mâchoire.

A voir aussi : Les meilleurs conseils pour perdre du poids

Il est important de préciser qu’avant toute pose d’implant dentaire, le chirurgien dentiste doit estimer la masse osseuse de son patient. S’il s’avère que cette dernière est insuffisante, alors aucun implant ne sera effectué, car il risquerait de ne pas rester fixé à l’os alvéolaire. Par la suite, les conséquences d’un implant dentaire ne sont que très rarement négative. En premier lieu, le capital osseux est tout à fait préservé, ce qui n’est pas le cas pour les prothèses amovibles. En effet, l’os de la mâchoire est stimulé par le fait de mastiquer régulièrement, et a tendance à se résorber rapidement.

Le prix d’un implant dentaire peut osciller entre 900 et 1500 euros. A cela il faut ajouter le prix de la couronne qui sera vissée à la pièce de titane implantée. Cette dernière peut coûter une grosse centaine d’euros.

Il faut rappeler qu’en France, la Caisse d’assurance maladie ne rembourse aucunement les implants dentaires (dans la mesure où des solutions moins coûteuses existent). En revanche, les couronnes peuvent être remboursées intégralement par la sécurité sociale s’il s’agit de modèle basique en céramique.

Concernant le remboursement d’implant dentaire effectué par les mutuelles, celui-ci varie en fonction du type de contrat en vigueur et de la mutuelle souscrite. En moyenne, il est possible d’affirmer qu’une mutuelle efficace pourra couvrir jusqu’à la moitié des dépenses en implants, sous réserve que ceux-ci restent « acceptables », c’est à dire aux alentours de 1000 euros.

La fourchette indiquée ci-dessus peut être bien entendu dépassée, en fonction du lieu où l’opération se déroule (les chirurgiens parisiens pratiquant des prix plus élevés qu’en province). La notoriété et le type de clientèle du praticien peut également avoir un impact sensible sur le prix de la pose de l’implant. En outre, des différences de prix peuvent s’observer en raison du matériau utilisé. En effet, le titane est en général plus cher que le polymère ou le zircone, car il s’agit du composant le plus fiable, la véritable référence dans le monde de l’implantologie dentaire.

Enfin, il est impossible de ne pas évoquer le « tourisme dentaire » lorsque l’on parle d’implants et d’assurance dentaire vu le prix assurance est élevé . En effet, chaque année, des milliers de français partent se faire opérer à moindre coût dans des pays d’Europe de l’Est ou en Espagne. Ainsi, Budapest attire environ 28 000 personnes par an grâce aux tarifs avantageux de ses chirurgiens.

Articles similaires